Je peux vous assurer que je n'ai jamais été plus attirée par la justice et la défense des opprimés, des plus faibles et des délaissés, que depuis ma petite enfance. J'étais déjà toute petite un sacré petit bout de fille intègre, déterminée et décidée et lorsque mes parents ont compris que mon tempérament ne changerait jamais, je peux vous assurer qu'ils m'ont toujours poussé pour que je continue mes études et évolue dans le droit juridique. Et c'est donc grâce à eux que j'en suis où je suis, en qualité d'avocate !
Toute petite, je défendais déjà mon nounours en peluche et mon chat Riton
Mes parents me racontent souvent avec émotion et une sacrée dose de rire, ces moments où toute petite, à peine agger de 5 ans, je défendais la cause de notre vieux chat qui se faisait enguirlander lorsqu'il chipait de la nourriture sur la table où qu'il se fît gronder parce qu'il mordait lorsqu'on le caressait ! Mes parents se rappellent par exemple être restés stoïques lorsque je me suis approché vers eux, alors qu'ils grondaient le chat qui avait mangé les restes d'un gâteau laissé sur la table.
Je leur ai demandé alors pourquoi ils grondaient un chat qui était tenté par une gourmandise, alors qu'au lieu de la laisser trainer en évidence toute la journée sur la table, il n'avait qu'à la ranger dans le frigo ?! C'est précisément à ce moment qu'elle avait réalisé que je deviendrais avocate avec http://www.smadja-avocat.com !
Riton a été le premier client pour mes plaidoiries
Mais ce cher Riton, avait plusieurs fois eu la chance d'être assisté en effet par cet avocat qui allait le suivre tout le long de sa belle et pourtant si courte vie de chat. J'étais même arrivé à le défendre lorsqu'il a mordu mon père alors qu'il voulait le caresser en insistant lourdement.
J'ai, parait-il, demandé à mon père s'il aimerait que je lui gratte le dos pendant qu'il était occupé et surtout pas disposé mentalement à ce qu'on le touche pour ne pas le déconcentrer...quelque chose dans le genre, mais avec mes mots d'enfants. Oui j'ai toujours été très protectrice et lucide, mais cela est plutôt dû à une sorte d'instinct de logique qui me pousse à toujours trouver la cause d'un problème avant d'essayer de le résoudre.
Par contre lorsque je parlais de défendre mon nounours en peluche tout à l'heure, je tiens à préciser que ce n'était pas lui qui faisait les bêtises, mais plutôt qui endossait les bêtises que je faisais. Mes parents s'en amusaient et moi, tout naturellement, je me prenais au jeu de le défendre tout en ayant conscience que je défendais moi même ma propre cause...ça ne s'invente pas d'être avocat du droit familial à Paris, ça se vie !